Faut-il continuer d’afficher ses loisirs sur son CV?
Publié le 04/10/2024
Inscrire ses hobbys dans son dossier de candidature: une pratique très courante mais régulièrement questionnée. Décryptage et conseils
Julie Eigenmann
Julie Eigenmann
Faut-il continuer à afficher votre passion pour la poterie, l’aïkido et la natation à dix degrés sur votre CV? La treizième édition du baromètre suisse des RH publiée fin septembre (Universités de Lucerne, Zurich et EPFZ) montre en tout cas qu’en dix ans l’importance des loisirs a augmenté dans nos vies, tandis que celle du travail a diminué.
Une montée en puissance des loisirs qui renforcerait plutôt la pertinence de les afficher sur son CV ou dans sa lettre de motivation, une pratique qui n’a rien de nouveau. Mais sur LinkedIn notamment, les débats autour de la possibilité d’ôter les hobbys du dossier de candidature ressurgissent régulièrement.
Une montée en puissance des loisirs qui renforcerait plutôt la pertinence de les afficher sur son CV ou dans sa lettre de motivation, une pratique qui n’a rien de nouveau. Mais sur LinkedIn notamment, les débats autour de la possibilité d’ôter les hobbys du dossier de candidature ressurgissent régulièrement.
Un CV «personnalisé»
Dans la pratique, les recruteuses et recruteurs semblent encore y attacher une certaine valeur. «Je regarde toujours les loisirs, mais ils ne sont pas un facteur de sélection ou une supposition stéréotypée sur les compétences, développe Antonina Munafo, responsable des ressources humaines pour le pôle muséal Plateforme 10, auparavant RH pour le domaine bancaire entre autres. Simplement, on ne recrute pas que des expériences et des diplômes, mais aussi des personnes. Je pose de toute façon la question des hobbys en entretien, parce que le candidat s’ouvre de manière très différente, on peut entamer le dialogue sur qui il est.»
Dans la pratique, les recruteuses et recruteurs semblent encore y attacher une certaine valeur. «Je regarde toujours les loisirs, mais ils ne sont pas un facteur de sélection ou une supposition stéréotypée sur les compétences, développe Antonina Munafo, responsable des ressources humaines pour le pôle muséal Plateforme 10, auparavant RH pour le domaine bancaire entre autres. Simplement, on ne recrute pas que des expériences et des diplômes, mais aussi des personnes. Je pose de toute façon la question des hobbys en entretien, parce que le candidat s’ouvre de manière très différente, on peut entamer le dialogue sur qui il est.»
