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Au travail, projeter le pire pour espérer le meilleur

Publié le 14/06/2024
Au travail, projeter le pire pour espérer le meilleur
Organiser le pré-mortem d’un projet, en entreprise ou dans un cadre entrepreneurial, amène à imaginer son échec. Une méthode qui fait peur aux entreprises mais qui permet d’anticiper des risques concrets

Julie Eigenmann
En 2012, lorsque Barbara Lax, fondatrice de Little Green House, lance sa société qui compte aujourd’hui 13 crèches en Suisse et emploie environ 350 employés, elle préfère éviter d’imaginer le pire. Et pourtant, rapidement, les événements ne se passent pas comme prévu et le modèle peine à décoller. «J’avais engagé beaucoup d’argent dans le projet et j’en avais perdu le sommeil», raconte-t-elle.

Alors, avec l’aide de Genilem, association qui accompagne les créatrices et créateurs d’entreprises romandes, Barbara Lax fait ce qu’on appelle un «pré-mortem», processus qui, lorsqu’il est réalisé, a habituellement plutôt lieu avant le lancement d’un projet, entrepreneurial ou dans une société existante.


Les raisons d’un échec
Le concept de projet pré-mortem consiste à imaginer que le projet prévu a échoué et à analyser les raisons de cet échec hypothétique: cette technique de gestion de projet a été inventée par l’Américain Gary Klein, psychologue et chercheur en sciences cognitives. Il a introduit cette méthode dans un article publié en 2007 dans la Harvard Business Review.
 

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