Comment se dire adieu au sommet des entreprises
Publié le 20/12/2024
Ces derniers mois de nombreux directeurs généraux ont dû quitter soudainement leur société. Décryptage de ces situations délicates et conseils pour faciliter cette transition particulière
Julie Eigenmann
Julie Eigenmann
Le petit monde des directeurs et directrices généraux romands semble traverser une zone de turbulences ces derniers mois. Mercredi, nous apprenions que Heinz Huber quittait soudainement Raiffeisen, après six ans à sa tête. La semaine dernière Christian Petit, directeur général de Romande Energie depuis 2019, remettait ses fonctions «quelques mois avant la date prévue». La formule n’a pas manqué de surprendre, le grand public n’ayant jamais été informé d’un possible départ du sexagénaire.
Cette actualité a fait écho à une autre séparation récente encore plus abrupte. Début décembre, Le Temps révélait le retrait soudain de Philippe Fleury, directeur de la Fédération des entreprises romandes Genève, dix-huit mois seulement après son arrivée. «Christian Tinguely a quitté ses fonctions lundi», communiquait encore en septembre la société vaudoise VOé, active dans le domaine de l’énergie et du multimédia. Sans oublier surtout la «démission» inattendue de Mark Schneider à la tête de Nestlé, annoncée fin août.
Ces cas ont bien sûr des causes différentes et concernent des entreprises et organisations de natures diverses. Mais, hasard ou série, des départs brutaux se sont concentrés sur un court laps de temps.
«Nous vivons une période difficile du point de vue économique avec des résultats forcément moins bons, commente Dominique Freymond, administrateur indépendant. On en demande davantage aux directeurs généraux. Du côté de Nestlé, qui a été sous le feu des critiques pour son eau et ses pizzas notamment, un changement a représenté un signal fort aux investisseurs et analystes sur la prise en compte des défis et difficultés existantes. C’est souvent le cas lors d’un remplacement de directeur, qu’il soit responsable des difficultés traversées ou non: on veut faire passer un message.»
Cette actualité a fait écho à une autre séparation récente encore plus abrupte. Début décembre, Le Temps révélait le retrait soudain de Philippe Fleury, directeur de la Fédération des entreprises romandes Genève, dix-huit mois seulement après son arrivée. «Christian Tinguely a quitté ses fonctions lundi», communiquait encore en septembre la société vaudoise VOé, active dans le domaine de l’énergie et du multimédia. Sans oublier surtout la «démission» inattendue de Mark Schneider à la tête de Nestlé, annoncée fin août.
Ces cas ont bien sûr des causes différentes et concernent des entreprises et organisations de natures diverses. Mais, hasard ou série, des départs brutaux se sont concentrés sur un court laps de temps.
«Nous vivons une période difficile du point de vue économique avec des résultats forcément moins bons, commente Dominique Freymond, administrateur indépendant. On en demande davantage aux directeurs généraux. Du côté de Nestlé, qui a été sous le feu des critiques pour son eau et ses pizzas notamment, un changement a représenté un signal fort aux investisseurs et analystes sur la prise en compte des défis et difficultés existantes. C’est souvent le cas lors d’un remplacement de directeur, qu’il soit responsable des difficultés traversées ou non: on veut faire passer un message.»
