De 4100 à 18 300 francs, voyage aux extrémités de l’échelle salariale
Publié le 15/09/2024
En Suisse, le revenu médian mensuel brut par branche le plus élevé représente environ trois fois celui qui est le plus bas. Deux professionnels formés dans leur secteur, l’un en haut et l’une en bas de l’échelle salariale, nous racontent le détail de leurs finances et de leur quotidien
Julie Eigenmann
Julie Eigenmann
Le salaire médian mensuel brut le plus bas de Suisse – pour les «services à la personne» (la coiffure, par exemple) – est de 4384 francs. Viennent ensuite l’hébergement (4572) et la restauration (4601). A l’autre bout du spectre, les banques (10 491) et au plus haut l’industrie du tabac (13 299). Le salaire médian suisse, lui, se situe à 6788 francs brut.
Ces chiffres de l’Office fédéral de la statistique publiés en mars 2024 concernent l’année 2022. Mais que signifient, concrètement, un revenu et une vie à l’un ou l’autre de ces extrêmes? Une coiffeuse, à Genève, et un ingénieur financier, à Zurich, ont ouvert au Temps leur fiche de salaire et leur agenda.
L’exercice a évidemment des limites. Ces profils ne peuvent pas être représentatifs de toute une branche ni de tout un canton et, outre le secteur, la profession joue aussi un rôle en matière de revenus. Par ailleurs, ils ont des formations différentes, l’un compte presque quinze ans d’expérience et est en emploi, là où l’autre indique une dizaine d’années de travail dans le secteur et est inscrite au chômage depuis peu. Ces deux profils ont cependant en commun de ne pas avoir de collaborateurs sous leur responsabilité, d’être qualifiés dans leur secteur et avec de l’expérience, et de ne pas avoir encore passé la barre des 40 ans. Récits croisés.
Ces chiffres de l’Office fédéral de la statistique publiés en mars 2024 concernent l’année 2022. Mais que signifient, concrètement, un revenu et une vie à l’un ou l’autre de ces extrêmes? Une coiffeuse, à Genève, et un ingénieur financier, à Zurich, ont ouvert au Temps leur fiche de salaire et leur agenda.
L’exercice a évidemment des limites. Ces profils ne peuvent pas être représentatifs de toute une branche ni de tout un canton et, outre le secteur, la profession joue aussi un rôle en matière de revenus. Par ailleurs, ils ont des formations différentes, l’un compte presque quinze ans d’expérience et est en emploi, là où l’autre indique une dizaine d’années de travail dans le secteur et est inscrite au chômage depuis peu. Ces deux profils ont cependant en commun de ne pas avoir de collaborateurs sous leur responsabilité, d’être qualifiés dans leur secteur et avec de l’expérience, et de ne pas avoir encore passé la barre des 40 ans. Récits croisés.
