En Suisse, 20% des personnes actives déclaraient en 2021 éprouver un sentiment d’épuisement au travail selon Unisanté, un chiffre qui est monté aujourd’hui à 30% selon Promotion Santé Suisse. Un phénomène qui n’a donc cessé de croître ces dernières années, tant et si bien qu’on ne présente plus le burn-out professionnel, cet épuisement physique et émotionnel dans le cadre de son métier.
Les risques de rechute sont particulièrement importants, selon deux spécialistes contactées par Le Temps. Anticiper un retour sain et durable au travail requiert une reconstruction qui dépasse largement le simple repos, préviennent-elles.
«Récupération active»
«Le processus de guérison dans lequel la personne peut activement préparer son retour se déroule en trois phases», explique Catherine Vasey, psychologue et gestalt-thérapeute, autrice de
Comment rester vivant au travail: «Dans la première, il s’agit de reprendre un niveau d’énergie normal: on parle de récupération active et non de simple repos. Du sommeil, une heure d’activité physique par jour et le moins de stress possible.»
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